samedi 13 avril 2013

SJ - The Haunted Vagina - Carlton Mellick III

SJ. Pourquoi SJ ? Pour "Spoilons Joyeusement". Je lance ainsi une nouvelle rubrique sur ce blog, dans laquelle je présenterai des livres incongrus, peu connus et probablement non diffusés en France, mais qu'il peut être drôle de connaître. Ce seront les seuls articles avec spoilers de ce blog. J'éviterai cependant de révéler la fin.




jeudi 11 avril 2013

Les Lames du Cardinal - Pierre Pevel

J'ai découvert Pierre Pevel totalement par hasard en février. J'étais à une convention en région parisienne (Zone Franche), et il a pris la parole durant une conférence. Son univers m'a tout de suite intriguée, et quelques semaines plus tard, en partie attirée par les paillettes qui ornent la couverture, j'ai acheté le premier tome des Lames du Cardinal.



Image Amazon

Le livre.


Titre : Les Lames du Cardinal
Auteur : Pierre Pevel
Éditeur : Folio SF
ISBN : 2070448533
Prix : 7,5 €
Pages : 400



Résumé.


1633, sous le règne de Louis XIII. Le cardinal de Richelieu veille à la bonne marche du royaume de France, de plus en plus menacé par l'Espagne et ses nouveaux alliés : les dragons. Or, à situation exceptionnelle, moyens exceptionnels : le Cardinal se voit contraint de faire appel à une compagnie d'élite qu'il avait lui-même dissoute. Sous le commandement du capitaine La Fargue, les bretteurs les plus vaillants et les plus intrépides que possède le royaume sont ainsi réunis pour former à nouveau les redoutables Lames du Cardinal.

Mon avis.


Je ne lis pas beaucoup d'héroic fantasy, préférant l'urban fantasy. Je dois l'avouer, même si j'apprécie lire un texte avec un style poussé et travaillé, je préfère lorsqu'il s'agit de roman ne pas avoir à trop me concentrer sur les mots pour m'évader rapidement. J'aime lire vite et dévorer une histoire afin de la vivre intensément. J'ai donc un peu hésité avant d'entamer les Lames du Cardinal. Mais je me suis dit qu'il fallait soutenir la littérature française et qu'il n'y avait pas que les histoires de sexe vampirique dans la vie littéraire.

Le prologue nous met tout de suite dans le bain ! Ceux qui l'ont lu comprendront l'ironie de cette première phrase. Pierre Pevel a du style, et il parvient à nous immerger dans son univers dès la première page. En nous mettant face à un rituel que nous ne sommes pas en mesure de comprendre et en introduisant un personnage mystérieux, il réussit efficacement à nous mettre en haleine. Le reste du roman met en scène de très nombreux personnages, présentés au fur et à mesure à travers des chapitres qui s'enchaînent sans lien apparent entre eux. On y découvre des figures fortes et intéressantes, des gens qu'on a envie de rencontrer pour leur baver notre admiration dessus. Peu à peu la trame prend forme et les différents protagonistes commencent à interagir. Mais les personnages étant nombreux, il est difficile de se souvenir de tout le monde. Pour une fois je n'ai pas lu d'une traite : ayant une mauvaise mémoire, j'ai eu du mal à retrouver qui était qui et j'avais besoin d'un temps d'adaptation à chaque reprise.

Une fois que tous les personnages sont bien intégrés, l'action s'accélère. On comprend néanmoins ce que nous cache l'intrigue assez facilement, ce qui amène à une légère déception. Pourtant, la fin du livre est absolument exceptionnelle. Je n'en dis pas plus afin de ne pas vous gâcher la surprise, mais ce que j'ai ressenti en lisant la dernière phrase place ce roman dans mon top 10. Et puis franchement : mixer roman historique et héroic fantasy, plaçant des dragons au cœur de Paris, c'est une idée géniale !

Je ne peux que vous conseiller de lire ce premier tome. Je meurs d'impatience de lire le second, mais je me suis jurée d'attendre la sortie en poche. Sachant que les Lames du Cardinal est sorti sous cette forme en janvier, je pleure.

mercredi 3 avril 2013

Démon Intérieur - Jenna Black

J'ai les trois premiers tomes dans ma bibliothèque depuis un certain temps déjà, et je les avais lu au moment de l'achat. Mais je n'y avais pas retouché depuis. Du coup, je l'ai relu en une nuit alors que j'avais d'autres livres à finir. Mais bon, l'appel de la bit-lit...


Le livre.


Titre : Démon Intérieur - Morgane Kingsley
Auteurs : Jenna Black
Éditeur : Milady
ISBN : 2811201564
Prix : 7 €
Pages : 352


Résumé.


Morgane Kingsley est exorciste et, par les temps qui courent, elle ne manque pas de boulot. Normal, son aura peut venir à bout de n'importe quel démon. Du moins, c'est ce qu'elle croyait : un démon a réussi à la posséder, elle ! Et il est à se damner. Ce n'est pas pour rien qu'on parle de la beauté du diable... Morgane pourrait bien succomber à la tentation et en oublier son cher et tendre. Sans compter que son invité mystère doit résoudre une guerre de succession démoniaque qui met en péril la survie de l'humanité. Une mission qu'on ne refuse pas...

Mon avis.


J'ai découvert la bit-lit il y a plusieurs années maintenant, et même si ce n'est pas toujours de la grande littérature, j'aime l'idée de ces univers où l'on sait que la magie et ses créatures existent et arpentent la Terre à nos côtés.

Ici, on pourrait presque penser à un univers biblique. La présence de démons ramène en effet à la religion. Cependant, il est rapidement expliqué dans le livre que les démons sont une race à part entière dont la réputation a été salie et pervertie par la Bible. Sont-ils des agneaux injustement décriés ? Je n'irais pas jusque là. L'existence des démons est connue, et ils peuvent posséder certains humains qui ont donné leur accord. Oui, vous avez bien lu, certains humains donnent leur accord pour être possédés. Pour perdre complètement le contrôle de leur corps est l'offrir à une autre entité. Cela semble inconcevable. Mais les gens possédés deviennent généralement des héros du monde moderne : pompiers, policiers... Le démon qu'ils abritent est beaucoup plus résistant et se régénère beaucoup plus rapidement que le commun des mortels. Outre ces démons légaux, il en existe qui parasitent des humains bien moins consentants. S'ils sont découverts, ils sont alors exorcisés voir exécutés sur le champ. Sans pitié.

Bien. Maintenant que j'ai planté le décor, intéressons nous à l’héroïne. Morgane est une femme indépendante, sans doute trop. Elle devient rapidement agaçante à vouloir tout faire toute seule et à ne faire confiance à personne, se mettant elle-même et les autres dans des situations délicates. Ne me comprenez pas mal : j'apprécie les personnages féminins forts et volontaires. Le problème est qu'il y a un juste milieu. On peut être indépendant et faire confiance suffisamment pour demander de l'aide à quelqu'un de plus compétant. Ici ce n'est pas le cas, et l'indépendance de Morgane la rend stupide. Sans parler de sa manière de se voir et de parler de sexe, avec lesquels j'ai eu du mal à accrocher. Il y a également des personnages hauts en couleurs, mais je ne développerai pas le sujet histoire de ne pas trop en dévoiler !

Les thèmes abordés sont assez intéressants : homosexualité, SM... Cependant ils sont vus à travers les yeux de Morgane qui en a une vision assez négative, surtout du SM. Du coup le livre pourrait être perçu comme une critique de cette pratique sexuelle, ce que je trouve assez dommage, étant donné que le thème n'est pas souvent abordé (non, je ne parlerai pas de Fifty shades). L'histoire ne tourne pas autour de ces sujets, mais ils reviennent fréquemment et cette vision peu positive est décevante. A défaut d'en faire l'éloge, une présentation neutre était possible. Mais je suppose que ça aurait modifié l'ambiance du roman.

L'histoire en elle-même est plutôt sympathique, et apporte quelques surprises. Rien de bien extraordinaire, mais on sent que ce ne sont que les prémices et que le plus fort reste à venir. Quelques scènes de sexe parsèment les pages, mais elles ne sont pas très fréquentes et ne font pas grimper au rideau. Certes ce n'est pas le plus important, mais ça fait quand même partie du genre, du coup c'est un peu dommage. On en verra peut-être plus dans les volumes suivant !

Même si l'histoire n'a rien de transcendant, le premier tome de Morgane Kingsley reste un bon moment. Une lecture rapide et qui détend. Je l'ai dévoré en 4h, quatre heures assez agréables.

mardi 2 avril 2013

Top Ten Tuesday 02 !

Les 10 personnages qui vous feraient craquer si vous étiez vous aussi un personnage du livre




Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire défini. Ce rendez-vous a initialement été créé par The Broke and the Bookish et repris en français sur le blog de Iani !

Voici le thème de cette semaine :

Les 10 personnages qui vous feraient craquer si vous étiez vous aussi un personnage du livre.


Ha ha. Dix ? Seulement dix ? Vous voulez ma mort ? Non parce que si je craque très difficilement sur quelqu'un dans la vraie vie, je pense que je pourrais sortir avec presque l'intégralité de ma bibliothèque. Enfin... De ma vidéothèque surtout. Du coup je vais devoir un peu tricher par moment et me baser sur la version télé / ciné des personnages.
Je précise que la liste qui suit n'est pas par ordre de préférence.

1. Sirius Black dans Harry Potter : "je suis une fille superficielle qui tombe amoureuse du beau gosse du lycée".
Et je ne fais pas référence à une quelconque expérience sexuelle de ces deux là. Non mais oh ! Un peu de tenue ! Je commence par Harry Potter, parce que je commence toujours par Harry Potter. Sirius est pour moi un mec drôle, sûr de lui, plutôt mignon... Le playboy de base. Mais il n'est pas que ça. Avec son histoire familiale, je pense qu'il est beaucoup plus profond que ça (vous avez fini avec vos idées mal placées ?). Notre relation ne durerait sûrement pas longtemps, mais c'est sûrement le genre d'histoire qu'on vit à cent à l'heure et durant laquelle on en apprend beaucoup sur nous.

2. Duo Maxwell dans Gundam Wing : "je veux être une rebelle et piloter un robot géant".
Une longue histoire d'amour me lie avec Duo Maxwell. Il a été mon premier sérieux "crush virtuel", au début du lycée. Pendant très longtemps il était exactement ce que je recherchais chez quelqu'un. Drôle mais qui sait être sérieux lorsqu'il le faut, plutôt choupinou, pilote de Gundam et combattant farouche. Oui, je vous accorde qu'il m'aurait été difficile de trouver quelqu'un répondant à ces deux derniers points. Sans oublier sa terrible histoire qui nous donne envie de le prendre dans nos bras et de ne jamais le laisser s'échapper. Encore aujourd'hui j'ai un petit pincement de nostalgie lorsque je vois une image de lui !

3. Asher dans Anita Blake : "non, mais y'a pas que le physique dans la vie" !
Asher est un vampire français prêt à beaucoup de choses par amour. Il était très beau, mais a été défiguré avec de l'eau bénite sur toute une moitié de son corps il y a plusieurs siècles. Les brûlures n'ont jamais guéri et il est aujourd'hui marqué de très nombreuses cicatrices. Mais il se dégage beaucoup de charme de ce personnage. Il est attentionné, fidèle à ses convictions et prêt à beaucoup de choses. Et puis bon ... vampire ! Il m'en fallait au moins un dans la liste !

4. Gale Hawthorn dans Hunger Games : "avec qui partirais-tu pour assurer ta survie sur une île déserte"?
Surtout le Gale du début. Un chasseur efficace, un soutien fiable, quelqu'un sur qui on peut s'appuyer et en qui on peut avoir confiance. Plein de courage aussi. Et puis bon, ça doit être sympa d'aller crapahuter dans les bois et manger des baies avec un beau chasseur.

5. Envy dans Full Metal Alchemist : "j'ai un côté pervers et je l'assume" !
Ah, ça y est, je commence à aborder les psychopathes ! J'ai un faible fort pour les bad guys. Envy est un exemple flagrant du type de mec sur lequel je ne devrais pas craquer si je tiens à rester en vie, et pourtant... Son manque total de morale a un côté fascinant, et je suis sûre qu'on ne doit pas s'ennuyer avec lui. Et puis bon, d'un point de vue purement physique, il peut prendre la forme qu'il souhaite. Aidan Turner ? Tom Hiddleston ? Aucun problème !

6. Damon Salvatore dans Vampire Diaries : "j'ai définitivement un faible pour les crocs".
J'ai dit un seul vampire ? Oups !
Je ne me base pas ici sur la version papier, mais sur la version télé, incarnée par Ian Somerhalder. Bien que j'ai les deux premiers tomes de la série dans ma table de nuit, je n'ai pas encore eu l'occasion de les commencer. Mais ça ne saurait tarder, du coup je pourrai confirmer ou infirmer mes dires. Damon est un bad guy. Mais il a aussi un bon fond,. Il fait les choses qui doivent être faites, sans états d'âme, si ça permet de sauver les personnes qu'il aime. Et quand il aime, c'est de manière inconditionnelle. Nul doute qu'il s'agirait d'une relation intense !

7. Jason dans Anita Blake : "non mais là, ce ne sont pas les mêmes crocs vous savez" !
Oui oui, encore Anita Blake. En même temps, quand on voit le harem qu'elle a à disposition... Il n'y a que l'embarras du choix. Surtout que Hamilton ne semble pas savoir que certains mecs ne sont pas de purs canons ! Jason est vraiment drôle (vous noterez que outre les crocs, j'accorde une grande importance à l'humour : mon cas n'est pas encore perdu), mais il prend également grand soin de ses amis. Il est toujours là pour eux s'ils ont besoin, et il dégage un certain charme. Ah, et c'est un loup garou stripteaseur. Et j'aime bien les loups.

8. Joe Morelli dans Stephanie Plum : "pour faire sauter les contraventions".
Joe est flic. Joe est italien. Joe est macho. Mais Joe est sexy. Ah, et il est fun aussi.
L'uniforme, toussa...

9. Lugh dans Morgane Kingsley : "j'ai toujours rêvé d'être une princesse" !
Toujours aussi raisonnable dans mes choix, je vous présente le roi des démons. Encore un mec de bit-lit typique : hyper sexy, fun, presque parfait et à qui, en tant que fille de toute évidence bien trop superficielle pour son propre bien, je ne peux résister. Et puis bon, qui dit roi dit palais, non ? Et quand j'étais petite je voulais être princesse (oui, en plus d'être superficielle, je suis originale).

10. Bones dans Chasseuse de la nuit : "j'envisage la thérapie des amateurs de crocs anonymes"
Soyons honnêtes, je ne me souviens pas très bien de l'histoire, que j'ai lue avec beaucoup d'attention il y a bientôt quatre ans. Mais Bones m'a fait une forte impression. Et oui, c'est encore un vampire.

Je pense que ça en dit long sur le type de mec qui m'attire. Un jour on retrouvera mon corps vidé de son sang sous un pont.

Avez-vous votre liste vous aussi ?

Avengers, la croisade des enfants - Allan Heinberg et Jim Cheung

J'ai découvert les Young Avengers grâce à Tumblr (comme beaucoup d'autres choses), mais désespérais de mettre un jour la main dessus. Jusqu'à ce jour béni de janvier où, alors que je découvrais l'existence d'une boutique de comics en VO dans cette cher ville qu'est Bordeaux, j'ai appris que le volume allait être édité en mars. Juste pour mon anniversaire. J'ai pris ça comme un signe.

Le livre.

Source : comicsplace.net

 

 


Titre : Avengers - La croisade des enfants
Auteurs : Allan Heinberg et Jim Cheung
Éditeur : Panini Comics
ISBN : 2809428522
Prix : 28,40€
Pages : 400

 

 

L'histoire vue par l'éditeur.

Allan Heinberg et Jim Cheung reviennent enfin sur l’équipe qu’ils ont créée ensemble : les Jeunes Vengeurs. Ils nous ont concocté une saga colossale, au cours de laquelle les jeunes héros partent à la recherche de la Sorcière Rouge. Depuis Avengers : Disassembled et House of M, sagas au cours desquelles Wanda Maximoff a détruit les Vengeurs et a quasiment annihilé la race mutante, les mutants se sont fait discrets. Mais Speed et Wiccan pensent être les enfants de la Sorcière Rouge et ne reculeront devant rien pour la retrouver, même s’il faut pour cela affronter Fatalis, et se mettre à dos les Vengeurs et les X-Men.

Mon avis.

 Je ne connais pas très bien l'univers de Marvel. J'ai regardé les films avec beaucoup d'attention, de couinements devant les actions badass des personnages et bavant parfois un peu. Juste un peu. J'ai lu quelques comics aussi. Les histoires d'Iron Fist notamment, personnage méconnu que j'aime beaucoup (j'ai grandi avec Bruce Lee à défaut de Stan Lee, ça laisse des traces). Mais l'univers de Marvel est tellement compliqué ! Chaque histoire se retrouve en lien avec une autre à un moment où un autre. Quant aux Avengers, n'en parlons pas. J'appréhendais donc un peu la lecture de ce volume. J'ignorais si j'allais comprendre l'histoire, si je n'allais pas me perdre au milieu de tous les personnages. Prendre le train en route n'est pas évident.

Source : marvel.com

Mais finalement, à défaut d'être autonome, l'histoire est compréhensible, quoique parfois un peu incohérente. Il y a certes quelques éléments qui nécessitent un peu de réflexion, mais dans l'ensemble, les choses sont bien expliquées. Mais le scénario reste assez peu fouillé et les évènements s'enchaînent assez vite. C'est le problème des comics : l'histoire et l'univers sont complexes à mettre en scène dans peu de pages, surtout lorsque autant de personnages entrent en jeu. La compréhension en pâtit parfois. L'ensemble est centré sur les relations entre les personnages plus que sur le but de toute l'aventure. Parfois certaines choses arrivent pour une raison mystérieuse, certains personnages réagissent de façon curieuse... 

Un des points très intéressant est l'ambivalence des personnages. En fonction du point de vue, chacun d'entre eux peut tour à tour être perçu comme un gentil ou un méchant. Ça change du côté manichéen de certains comics. On trouve pas mal de fierté mal placée : le comportement impulsif de certains "gentils" aggrave parfois des situations en voie d'amélioration ! Finalement, les "vilains" n'ont presque qu'un rôle accessoire, et ils auraient limite pu s'asseoir et regarder les héros foutre le bordel. Je vous jure. Où va le monde ?

Source : tumblr

L'autre point très positif de cet épisode est le casting. Les jeunes Vengeurs sont attachants, intéressants et semblent avoir une histoire recherchée. Il est vrai que niveau pouvoir ils n'ont rien d'innovant, mais leur jeunesse les rend bien plus sympa que les Vengeurs officiels. De plus, cette histoire tourne autour de la recherche des origines, de la famille. Il ne s'agit pas d'une attaque de méchants, mais plus d'une quête identitaire. Ca apporte une dimension plutôt intéressante à l'histoire, même si on a parfois envie de donner une bonne paire de claques à certains personnages. Sans parler que mon côté yaoiste s'est trouvé attendri devant la relation entre Billy et Teddy. Il est rare de trouver un roman / BD / film avec un couple gay sans que ce couple ne soit le point central de tout et que l'homosexualité ne soit le pivot de l'histoire. C'est donc rafraichissant de voir qu'ici, ils sont en couple, mais ça n'a aucune importance. C'est normal. Il n'y a rien à en dire. Rien que pour ça ce comics vaut le coup. Et puis franchement. Ils sont funs. 
Dernier élément, le style graphique. Les dessins et la colorisation sont magnifiques. Parcourir les pages de ce volume a été un délice. Rien à avoir avec les illustrations des premiers Iron Fist qui consistaient en de simples aplats de couleurs. On retrouve ce style plus simple dans l'histoire bonus qui fait office de conclusion à la fin du volume. On y croise d'ailleurs ce cher Iron Fist ! Agréable surprise ! Les phylactères donnent parfois l'impression d'être un peu désordonnés, mais il s'avère que c'est juste un coup à prendre. La mise en page des cases est dynamique et facile à suivre.

En conclusion, ce comics a été une vraie découverte. J'ai adoré les personnages, apprécié l'histoire, et j'ai maintenant hâte de lire la suite de leurs aventures ! 
...
Et ce qu'il se passe avant, puisque j'ai légèrement oublié de lire les premiers tomes.